Sunday, January 18, 2009

Do postal que 'imagina' ao postal que 'postaliza'


Postal do Porto, reproduzido no blogue Postais de Antigamente
Postal do Porto, com origem numa troca da comunidade Postcrossing, publicado numa página pessoal do Flickr

Aujourd'hui, je suis triste parce que la carte postale comme le cinéma s'éloigne, je vais récemment à Lyon et à peine arrivé à Perrache je cherche une carte postale à envoyer. Mais sur toutes il y a d'énormes 'LYON' d'inscrit, des recadrages hidieux, des trucs de création qui sont le "chic et cheap" d'aujourd'hui, et je réalise que ma carte postale, celle que j'aime, la vue aérienne, la cathédrale ou la place de marché sans rien dessus, n'existe plus. Ce qui n'existe plus c'est le prélèvement imaginaire d'un bout de paysage qui devient une image, image qui se désquame, qui vient vers moi, tombe à mes pieds sur les présentoirs de papeterie et de bureau de tabac. Il ne faut pas qu'on ait écrit sur cette image, qu'on l'ait signée, paraphée, estampillée, il faut qu'elle soit une feuille morte des arbres du paysage anonyme. C'est pourtant ce qui se passe. De même qu'il y a un cinéma "filmé" sursigné, sursignifié, il y a une carte postale postalisée. Serge Daney, 1994, Persévérance  citado em BIRNBAUM, Antonia, 1997, Transmissions d'images; éloge de la carte postale, in École des Arts Décoratifs de Strasbourg, 1997, Tradition, transmission, enseignement. Une relecture de la modernité par Walter Benjamin. Strasbourg: École des Arts Décoratifs

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